Trois questions à Fabienne Burtin, directrice communication et RSE de la Banque Populaire, Val de France, diplômée de l’UVSQ (promotion 1995).

Résidente de Saint-Quentin-en-Yvelines, vous avez vécu l’arrivée de l’UVSQ sur le territoire, quel souvenir en gardez-vous ?
Fabienne Burtin : J’habite SQY depuis sa création en 1971. Quand l’université s’est s’implantée, pour moi, c’était trop tard, mes études étant déjà achevées ! Mais immédiatement, je me suis dit : « quelle chance pour l’ensemble des jeunes. Ils vont pouvoir étudier sur leur territoire, près de chez eux ». Plus tard, en 1994, j’ai pu en profiter à mon tour. J’ai repris mes études en formation continue en DESS communication à l’UVSQ. Cela a constitué un véritable tournant dans ma carrière professionnelle.

La présence de l’UVSQ est donc une chance pour la jeunesse, mais a-t-elle, selon vous, un réel impact sur l’économie du territoire ?
F.B. : Sans aucun doute. L’université est une entreprise, qui pour assurer son fonctionnement, achète, emploie, consomme et, par conséquent dynamise l’économie locale. L’université concourt également à densifier la recherche en collaboration avec les entreprises du territoire et à qualifier une main-d’œuvre opérationnelle. Mon entreprise accueille ainsi régulièrement des étudiants apprentis de la licence professionnelle assurance-banque-finance de l’UVSQ.

Comment l’UVSQ peut-elle dynamiser encore davantage l’économie du territoire ?
F.B. : En développant des outils de mise en réseau comme le cluster vert&bleu que nous soutenons financièrement à travers notre engagement auprès de la Fondation UVSQ. Et en favorisant la formation de ses étudiants à la création d’entreprise comme c’est le cas avec le PEIPS.